"Certains me considèrent comme un alpiniste, d'autres comme un réalisateur, j'ai été alpiniste dans une vie antérieure, aujourd'hui, si je pratique encore parfois l'escalade et le ski pour le plaisir, mon métier et ma passion sont de faire des films".
Il découvre l'escalade sur les rochers de Fontainebleau. À 18 ans, il se fait remarquer non seulement par ses cheveux longs, mais aussi par ses ascensions solitaires dans les faces nord des Grandes Jorasses, des Droites, de l'aiguille Verte et du formidable versant Italien du Mont-Blanc. "Nous étions imprégnés des idées de mai 68. Je recherchais la liberté poussée à l'extrême et j'avais l'impression de la trouver en grimpant seul dans des itinéraires que je ne connaissais pas. Je m'en suis sorti car j'ai eu de la chance. On n'est jamais à l'abri d'une chute de pierre, même si on grimpe bien". À 21 ans, il devient guide puis réussit la 1ère ascension du Mont Ross, dernier sommet vierge Français sur les îles Kerguelen, avec, Patrice Bodin, Patrick Cordier et Denis Ducroz. En 1978, il passe une heure et demie à 8 848 mètres au sommet de l’Everest avec Pierre Mazeaud, Nicolas Jaeger et Kurt Diemberger. Puis, il descend à ski les pentes du Toit du Monde depuis 8300 mètres, la première descente depuis plus de 8000 mètres. Il retourne trois fois sur l'Everest par son versant tibétain. |
Après avoir été décoré de l’Ordre du Mérite National pour son ascension de l’Everest, Jean Afanassieff est élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur en 2003 pour l’ensemble de son oeuvre cinématographique.